Archives 2019
dimanche 4 Août
19H00—22H15
Place du Molard
France
site officiel
Loïc Courbet
clarinette
Pierre-Yves Lesaint
trompette, chant
William Jacquemet
trombone
Frédéric Jounay
accordéon
François Lebrun
guitare
Romain Magnenat
percussions, chant
Parrainé par
Cap’taine Mousse
Pichette Klezmer Band (PKB)
Swing / Groove
Né le 16 octobre 2016 à 2h13 du matin, le PKB émerge chaque été des eaux du Léman pour faire vibrer la suisse de ses ondes atypiques.
Habile fusion du Jazz et de la musique Klezmer, stratégique alliance du swing et du groove des Balkans, légendaire affrontement de la pompe et du tambour, langoureux déhanchement de l’accordéon et du trombone, titanesque choc de la trompette contre la clarinette ! Les mots manquent pour décrire l’énergie avec laquelle les 6 furieux mêlent l’humour et l’art à travers un spectacle délirant.
Après un 1er album disque d’or (au classement de la République Indépendante de la Pichette Libre) « Un Coup à La Cave », vendu à plus centaine de milliers de milli-exemplaires, le groupe est maintenant fier de présenter son nouveau disque « Souper de Soutien pour une Trompette à Palettes », mêlant compositions originales et reprises dans un pur style des Balkans.
Biographie des membres du groupe
Loïc Courbet
Il y a quelques années seulement, on pouvait le voir disparaître dans les bois avec son bâton d’ébène pour n’en ressortir qu’après de longues heures et des milliers d’oiseaux traumatisés. Ramené parmi l’homo sapiens par l’esprit de Sydney Bechet, cet autodidacte sait parfaitement utiliser ses 10 doigts pour emmener les gens dans ses délires mélomanes et les transporter vers l’ivresse des sommets. « On est pas ici pour sucer des roseaux ! » semble dire ses yeux concentrés alors qu’il nous fait vibrer au son de son anche en plastique.
Bémol : Bien qu’ayant un semblant de maîtrise de son instrument, il ne sait toujours pas que sa clarinette est en si bémol.
Pierre-Yves Lesaint
Derrière le surnom « Pyu », le mystère de ce trompettiste n’aura pas plus d’explication que son style vestimentaire ou que ces notes aiguës qui font très mal aux oreilles qu’il s’efforce de produire en se crispant comme s’il essayait d’avaler sa trompette. Ayant commencé la musique très jeune (« Heureusement », feront remarquer ses collègues), il a parfaite conscience des moments adéquats pour déchirer les tympans de l’audience et de ceux pour leur guérir les trompes d’eustaches de ses notes mielleuses.
Bémol : Bien qu’il chante en 8 langues, il n’a toujours aucune idée de ce qu’il raconte.
Frédéric Jounay
Alors qu’ayant une vie plutôt admirable, lorsque ce père de famille sort du travail il se métamorphose tel Clark Kent déchirant sa veste pour laisser apparaître son costume moulant. Virtuose-trifouilleur de boutons, il décroche les mâchoires lorsqu’il balances les riff roumains les plus vrillants. « Plus vite ! » l’entendra-t-on hurler derrière le chahut de ses centaines de lames semblants toutes vibrer en même temps, le visage révulsé sous la sueur des projecteurs.
Bémol : Comme tous les Super-Héros, il se re-transforme à l’arrivée de la police (ou à défaut vers 22h45) et disparaît.
William Jacquemet
Que l’on parle sensibilité, musicologie, arrangements ou bien plomberie, M. William est toujours l’homme qui clôt le débat. « On ne mesure pas un musicien à la longueur de son tuyau ! », et pourtant il fait bien partie des plus grands. Ses lèvres infatigables plantent les basses avec l’irréversibilité d’un burineur à pression tandis que ses solos décrochent délicatement des larmes émues de ses grands yeux de poète.
Bémol : Se croyant un homme important, il faut prendre rendez-vous des mois à l’avance pour espérer échanger quelques notes avec lui.
François Lebrun
Fidèle réincarnation de Django, Francois swing tellement que l’on a du mal a rester concentrés. Son plectre fouette ses cordes avec un touché tel que ses collègues manifestent souvent leur satisfaction en se déhanchant au rythme de sa main volage.
Bémol : Une admiration prononcée pour des supermarchés discount mettra surement un terme sa carrière de manière prématurée.
Romain Magnenat
Rapportant l’Afrique sur des rythmiques endiablées des Balkans, lorsqu’il swing à la New-Orleans on ne sait plus dans quel continent situer ce maître bricoleur. Véritable bombe d’énergie, c’est la locomotive qui tire les 5 autres hors des rails et les emmène vers des grooves délirants. Jamais en panne de carburant, il sait dé-bouchonner nos oreilles et nous faire goûter à l’élixir du bout de ses baguettes
Bémol : Il a une fâcheuse tendance à taper partout et à casser ses jouets.